Le Cécile-club

Le Cécile-club réunit ici les Cécile de tout patronyme qui s’enivrent autour d’un bon whisky à l’insu de leurs hommes car tout n’est pas cirrhose dans la vie d’une femme.

— Une femme devrait oublier d’être parfaite lorsqu’elle regagne le lit conjugal.
— L’homme qui bande n’est plus grognon, mais ça lui passe vite.
— Inonder le lit n’est pas à la portée de toutes les bourses !

— La prostituée tente d’arracher à toute une humanité son désespoir qui ne se serait pas présenté s’il n’y avait pas eu d’hommes.

Cécile Gaget

— Une femme fuit lorsqu’un homme lui demande d’agir en accord avec sa raison.
— Le lit à baldaquin n’a jamais été la plus sûre forteresse contre les assauts d’un forcené.

— Au 22e siècle, devant l’homme qui bande, les femmes ne seront plus obligées de s’agenouiller.

— Une femme devient mauvaise si comme les mauvaises herbes elle se couche sur un lit d’orties.

— En courant après les jolies femmes, les hommes se feront toujours rattrapés par les plus laides.
Cécile Clavier

— Avec leur crainte d’être castrés, combien réagissent en femmelettes sitôt sortis des jupons de leurs mères ?
— Si une femme veut se marier sans risquer de divorcer, qu’elle rentre au couvent où grâce à Dieu elle ne risque pas d’être déçue.
— Quand des hommes enfilent des robes à fleurs, il en résulte qu’ils aérent leurs testicules grâce au mistral vivifiant qui souffle à grands coups d’éventail.
Cécile Ducrocq

— Celui qui n’aime pas les femmes mérite qu’une garce se prosterne devant lui et magnifie l’endroit par où sa misogynie disparaîtra.
— Je ne crois pas qu’à aucune époque les maris aient été utiles à leurs épouses et au bien-être de leurs maîtresses. Le mariage est un mal qui déshonore le genre féminin.
— Il ne leur suffit pas de baiser en mégotant sur ceci ou cela, il leur faut ensuite fumer.

— Tout le mérite de la femme célibataire est de le rester en ne cherchant pas à se repentir.

Cecile-David-Weill

— Il n’est pas certain qu’un homme remonte sa braguette s’il lui semble s’être trompé de femme.
— Pendant le repas, l’époux engueule sa femme puis, au moment du café, il trouve le moyen de lui donner le petit morceau de sucre auquel il pense qu’elle a droit.

— Un homme ne se méprend pas un instant sur la façon d’utiliser son sexe, tant il lui attribue mille manières de s’élever telles les flammes d’un brasero improvisé.

Cécile Caillaud

— Les hommes qui s’en sortent le mieux avec une femme sont ceux qui avant de pénétrer par effraction s’inquiètent de chercher la sortie en demandant où elle se trouve.

— Dans l’acte sexuel, il ne s’agit, après tout, pour l’homme que de subir la perte de sa semence, après quoi, dans son sommeil, viendront ses rêves où ses éreintements seront comptés pour des mérites, à la bonne heure.

— A croire les épouses qui peinent à se faire embastillées comme des pouliches, leurs maris devraient être condamnés à subir un supplice trop mérité par des siècles de viols.
Cécile Bertrand

— Compte tenu que son épouse a vieillie, le mari décide de la remplacer. Il pense la même chose de la vétusté de sa chaudière qu’il lui faut changer. Et son électricien de renchérir en lui conseillant de jeter la prise devenue obsolète.

— Le bonheur d’une femme est sans proportion avec ce qu’elle souffre.

Cécile Narjoux

— Si une femme constate qu’elle passe beaucoup de temps avec des hommes sans le sou, il vaudrait peut-être mieux qu’elle se consacre à la satisfaction des hommes les plus rentables.
— Combien d’hommes qui sont vraiment obsédés diront : “Oh là là, il serait préférable que je ne baise pas celle-là !”
— En raison de son retour tardif, l’épouse s’attend à ce que son mari lui pose des questions qu’elle se dira parfaitement incapable de comprendre.
Cécile Helle

— Quand une femme est bien dans sa peau, alors aimer son homme sera l’aimer de loin.
— Une femme a l’ambition de ses fesses : les rendre populaires.
— Si toutes les femmes étaient connes, les hommes s’ennuieraient moins.
Cécile Corpet

— L’homme n’aime une femme qu’après lui avoir fait l’amour, sans quoi il la méprise, pas moins.

— Ce qu’il y a d’étonnant chez une femme ce sont les anciens amants qu’elle rencontre justement quand elle est accompagnée. 

— Avec le temps, sa passion pour une femme s’éteint, elle devient une étrangère, à moins qu’une autre femme la lui fasse devenir familière.

— Les trois choses qui peuvent arriver de pire à une femme sont de faire des enfants, de les élever, et au final de s’ennuyer d’eux.

Cécile Paireau

— Quand la plupart des amourettes trouvent leur intérêt dans le souvenir que les femmes en gardent ; la réalité de l’homme, plus prosaïque, se limite à lui faire cacher dans sa poche la petite culotte dont la dentelle éveille en lui l’idée de son obscène nudité.

— Ce n’est qu’en habitant à mille lieues d’un homme, qu’une femme commencera à faire un premier pas.
Cécile Ané

— Ne croyez jamais d’emblée le malheur d’une femme. Demandez-lui si elle s’en sort financièrement. Si non, décampez avant qu’elle ne vous retienne en vous accablant d’un amour aussi soudain que discutable.

— Une femme ne s’attache pas à un homme en raison d’un amour qui la frappe soudainement, mais seulement en raison des services appréciables de bricolage qu’il lui rend à force de persévérances dignes d’un domestique dont elle ne flatte pas l’ingénuité.
Cécile Bessou

— La grande aventure de l’homme, c’est de voir surgir une belle femme dans le visage de toutes celles qui s’en trouveront plus belles que la plus belle femme du monde. 

— Il nous est certes moins facile de bander pour un mec. 

— Une femme ne s’attache pas à la beauté extérieure. D’un portefeuille, la beauté intérieure lui suffit.
Cécile Bishop

— Le bienfait de l’amour, c’est pour l’homme d’effleurer des yeux d’innombrables femmes, de savoir que chacune pourrait être sienne, et de passer outre.

— Les femmes préfèreraient le célibat au mariage, si chez les célibataires il y avait moins d’obsédés. 

— La femme seule choisit. Et son but est de se montrer digne de son choix, quel qu’il soit.
Cécile Bonneau

— Une femme se donne entièrement pour amortir le temps perdu. Ce qu’elle conserve est un ticket certifiant qu’elle s’est déplacée. 

— Celui qui ne drague pas une belle femme quand elle passe devant lui, est un citadin qui ne croit plus avoir besoin de courir le monde.
Cécile Demeyère

— Une femme n’est désarmée que si l’homme complimente son intelligence supposée et non en louant sa beauté qu’elle sait indiscutable. 

— C’est dommage qu’une femme soit si dangereuse, sans quoi l’homme la violerait rien que pour éprouver cette joie puissante qui accompagne sa délivrance.
Cécile Fabre

— Quand le mari ne désire rien que ce qu’il a, son épouse veut tout ce qui lui manque.
— Ce que j’ai gagnée à fréquenter les hommes, c’est surtout d’avoir appris à m’en dispenser. 

— Draguer une femme, c’est donner à l’homme l’impression qu’il est idiot de naissance.

— N’est-ce pas le défaut naturel à toutes les femmes de se plaire à jacasser sur ce qu’elles entendent le moins ?

— Il faut se méfier de cette jolie femme qui se force à sourire, en assurant la promotion d’un canapé sur lequel elle se donne pour que le canapé disparaisse en période de soldes.

Cécile Favre

— Lorsqu’une femme emploie son temps à s’aimer elle-même, l’homme n’est qu’étranger dans son emploi du temps.
— Une femme en vacances n’emportera qu’un fardeau très précieux : une provision d’hommes.

— L’homme n’a pas besoin d’une femme s’il les porte toutes en lui.
— Tout homme doit aux femmes de lui avoir fait perdre le désir viscéral d’aimer.

Cécile Gérard

— Une femme, ça sert surtout à embêter son homme une fois qu’il a fini.
— Un homme ne saurait imaginer une femme qui ne compte que sur les femmes pour s’en sortir. 

— Tout en faisant voyager un homme dans sa tête, une femme lui rétrécit l’horizon.

— Quoiqu’il puisse entreprendre, la femme est tout ce qui restera de l’humanité.

— Les femmes doivent rester l’asile inviolable où la folie des hommes ne pénètre pas.

— Messieurs, oubliez les femmes tant que leur monde est un défilé de mode !

Cécile Goutmann

— Une femme vaut bien d’être aimée, si elle coûte moins cher que de l’imaginer.
— Celui qui veut s’instruire sur les femmes ne doit rien lire sur elles, avant d’en aimer plusieurs pour rectifier ce qu’il aurait appris de faux.
— Pour aimer platoniquement, il faut connaître une langue morte. 

— L’amour le plus remarquable se vit seul depuis que les femmes se sont libérées pour disparaître on ne sait où.

— Une femme réussit d’autant mieux qu’elle est à la fois creuse et profonde.

Cécile Guillot

— Heureuse qui, comme Ulysse, s’est tirée de chez elle.
— Un mari saura aller chercher très loin l’envie de rentrer chez lui.

— Quand un homme dispose d’une femme de ménage, la distance compte peu.

— L’homme qui aime est infidèle. Il l’est sans remords ; il s’oublie pour être immoral.

— Il y a des femmes qui se croient géniales pour l’unique raison qu’elles enfantent.

— Messieurs, ne draguez pas dans les librairies tant que les femmes ne seront pas aussi plates qu’un marque-pages.

Cécile le Meignen

— Il y a de grandes histoires d’amour qui ne se vivent qu’en pantoufles, et d’hommes heureux, que ceux qui ont les pieds au chaud et qui ont changé dans leur vie vingt fois de pantoufles.
— Une femme est un paysage nocturne à travers lequel l’homme pénètre pas moins jusqu’à l’os.

— Choisis deux hommes, l’un pour qu’il te donne tout, l’autre pour qu’il le reçoive.

— Une femme peinée ne s’adresse pas à un homme, mais à l’amie qui se fascine par toutes sortes de problématiques.

Cécile Siméone

— Quand une femme n’est plus aimée, elle pense qu’ailleurs c’est la pornographie qui prime.
— L’amant qui baise vite sa maîtresse ferait mieux de rester chez lui où l’attend sa femme qui n’est pas pressée.
— Les femmes qui se montrent si gentilles envers les hommes doivent souffrir d’une solitude extrême.
— Une belle femme est tout ce qu’un homme veut emporter avec lui dans sa tombe.

— Par sa silhouette, une femme pense pouvoir être apparentée à une œuvre d’art.

— La vie d’une femme est de passer d’un pauvre à un riche, de son enfant à Dieu.
Cécile Weber

— Nous les femmes, ne perdons jamais de vue, que faire l’amour est devenu problématique ; il s’ensuit, qu’à force d’être déçue par un sexe qui nous pénétrera difficilement, nous nous rabattrons sur un mou qui nous causera autant d’embarras, à moins que nous l’ayons pourvu d’un squelette, afin qu’il se dresse, affamé et farfouillant, autant que le dur le laisse supposer, quoique celui-là, à l’instar du mou, n’est constitué que de parties molles, et que c’est à devenir mou, qu’il est, en un tour de main, destiné. 

— Tout homme a dans son cœur une truie qui le réveille.
Cécile Badouard

— Une femme est comme un train, dans lequel tous ses amants voyagent. De temps en temps, l’un d’eux met la tête à la portière et vient causer toutes sortes d’ennuis à celui du dernier wagon.
— Aimer ou être aimé, ce sont des travaux forcés dont la peine n’en finit pas d’être jugée. 

— Les seuls hommes qui m’intéressent sont morts. Ils ne m’ont pas violée.
Cécile Corbel